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Nikko - Une ville historique
Après une longue période d’inactivité, je vous partage mon week-end dans la région de Tochigi, et plus particulièrement à Nikko. C’est l’une des destinations proches de Tokyo les plus connues, notamment pour ses monuments historiques. On y trouve notamment le lieu de sépulture de Tokugawa Ieyasu, l’homme qui a unifié le Japon et ouvert la période Edo (1603-1868). En hiver, Nikko étant située au nord de Tokyo, il y a souvent de la neige. Après trois heures de train depuis la gare d’Asakusa, je suis arrivé à la gare de Nikko. L’un des inconvénients de cette ville est qu’après 20h, elle devient complètement inactive. Comme il n’y avait plus de bus, j’ai dû me rendre à mon hôtel à pied.
Durant ce séjour, j’ai résidé dans une chambre traditionnelle japonaise et j’ai dormi pour la première fois sur un futon. Au petit matin, levé à 6h pour explorer la ville. Comme je m’y attendais, j’étais le seul réveillé à cette heure-là. Les temples n’ouvrant qu’entre 8h et 9h, j’ai profité de ce moment pour me balader aux alentours de ces magnifiques sites en attendant leur ouverture. J’ai eu la chance d’assister à un superbe lever de soleil.
J’ai commencé par visiter le Rinnō-ji Taiyūin, le mausolée du troisième shogun, Iemitsu (petit-fils de Tokugawa Ieyasu). Un très beau moment : j’ai pu découvrir ce temple quasiment seul. Je me suis ensuite dirigé vers le mausolée de Tokugawa Ieyasu. Malheureusement, bien que le sanctuaire soit magnifique, il était bondé, ce qui a un peu gâché l’immersion. J’en ai profité pour acheter mon premier goshuinchō, un carnet sacré permettant de collectionner les sceaux officiels des temples et sanctuaires. Je prévois d’écrire un article dédié aux différents goshuin que j’ai pu obtenir. Pour conclure cette matinée, j’ai visité le Rinnō-ji. Personnellement, je ne trouve pas que ce temple vaille vraiment le prix de l’entrée. Toutefois, il existe des pass permettant d’accéder à plusieurs temples à un tarif réduit.








Une fois la matinée terminée, je me suis rendu au village de Yunishigawa Onsen. Bien que ce village soit un peu isolé, on y trouve néanmoins le festival de Kamakura en début d’année. Des centaines de “kamakura”, ou “huttes de neige”, y sont façonnées. Les habitants y insèrent de petites bougies qui les illuminent à la tombée de la nuit.




Le lendemain, je me suis dirigé vers le lac de Chūzenji, tout proche de Nikko. Assez connu, il abrite plusieurs cascades observables depuis différents points de vue. Après avoir pris quelques photos, je me suis éloigné davantage de Nikko. Sans trop savoir où j’allais, je me suis rendu à Yumoto Onsen.
Même si le village est très peu touristique, j’ai croisé beaucoup de Japonais, car on y trouve une (petite) aire dédiée au ski. La ville étant composée de nombreux onsen, certains sont publics et d’autres privés. Par chance, certains hôtels ouvrent leur onsen au public sur une partie de la journée. Je me suis rendu à l’hôtel Kyukamura Nikko-Yumoto (photo provenant d’internet), où j’ai pu profiter pendant 1h30 de mon premier onsen au milieu de la neige. J’ai fini ma journée par un bol de nouilles.
Pour mon dernier jour, je n’avais rien prévu. Cette journée fut tout de même pleine de surprises. Depuis l’un des points de vue de la région, j’ai pu admirer une vue panoramique sur l’ensemble du lac de Chūzenji. Malgré le froid, la vue était superbe.
Avant de rentrer à Tokyo, je suis allé visiter la villa impériale. Beaucoup moins connue des touristes chinois, je l’ai très peu vue dans les guides touristiques ; pourtant, cela reste l’une de mes plus belles découvertes. Construite en 1899, elle combine l’architecture de la période Edo et le modernisme de l’ère Meiji, et regroupe plus de 106 salles. Certains empereurs y ont même séjourné temporairement.
Une fois la visite terminée, retour à Tokyo.





