Istanbul
Istanbul
Situé à la fois sur le continent asisatique et européen, Istanbul est la plus grand ville de Turquie. Ville ayant traversé les siècles; Grèques, Romains, Perses s’y sont installées par le passé. Encré dans l’histoire, elle possède de très nombreux batiment d’origine byzantine ainsi qu’ottomane. Malgrès une apparence surpeuplé au première abord, en apprenant à découvrir cette ville, on se rend compte qu’elle possède de nombreux quartier moins connue des touristes qui sont très charmant.
Infos:
- Transports en commain : Utiliser Istanbul Card
- Monnaie à changer une fois sur place
- Mosquée: Nécessite de porter pantalon. Voile obligatoire pour les femmes
- Eviter le centre ville le week-end

Transports en commun
Pour utiliser les transports en commun à Istanbul, procurez-vous une carte magnétique appelée IstanbulKart. Le prix d’achat de la carte est de 70 TL. Vous pouvez l’obtenir aux bornes IstanbulKart situées dans les stations de tramway, de métro ou près des embarcadères (langue d’affichage personnalisable).
Pour recharger votre carte, il vous suffit de la poser sur la borne et d’y insérer de l’argent. Vous pouvez payer en espèces ou par carte bancaire. Il existe également des cartes permettant des trajets illimités sur une période définie. Une fois la carte chargée, il vous suffira de la scanner à l’entrée des quais. Les tarifs sont fixes et varient en fonction du type de transport utilisé. Les cartes ne sont pas nominatives, vous pouvez donc l’utiliser à plusieurs, ce qui permet de faire une légère économie sur chaque trajet.
N’ayant pas utilisé les taxis, je n’en parlerai pas en détail. Sachez toutefois qu’il s’agit d’un moyen de transport très répandu à Istanbul.
Transports terrestre
Istanbul possède de nombreux moyens de transport en commun :
Tramway / Métro : De nombreuses lignes, dont cinq desservent le centre historique. Ils fonctionnent de 6h à minuit. Le tarif moyen est de 27 TL.
Funiculaire : Deux lignes : Karaköy – Beyoğlu (T) et Kabataş – Taksim (F1). Elles fonctionnent de 7h à 21h.
Bus : Istanbul dispose de plus de 400 lignes de bus. Moins chers que le tramway et le métro, les bus desservent l’ensemble de la ville sauf le quartier de Sultanahmet, qui est accessible via la ligne de tram T1. Les bus sont souvent bondés aux heures de pointe, et leurs trajets peuvent s’allonger en fonction de la circulation. À l’exception de quelques lignes nocturnes, la majorité des bus circulent jusqu’à minuit. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Attention : parfois, les bus ne s’arrêtent pas si vous ne faites pas signe au chauffeur.
Transports maritime : Les vapurs
Permettant de passer de la rive européenne à la rive asiatique, les bateaux appelés “vapurs” en turc sont très populaires. Très agréables, ils représentent la meilleure option si vous souhaitez quitter le centre-ville pour rejoindre les différentes villes le long du détroit du Bosphore, ou encore certains quartiers situés près de la côte.
Il existe quatre compagnies de vapurs :
une compagnie municipale : Şehir Hatları,
Trois compagnies privées : Turyol, Dentur Avrasya et Mavi Marmara.
Pour consulter les horaires de Şehir Hatları, installez leur application officielle, très utile au quotidien.
À Istanbul, les principaux embarcadères sont situés à Eminönü, Karaköy, Kabataş et Beşiktaş sur la rive européenne, et à Üsküdar sur la rive asiatique.
Les vapurs sont également très utiles pour rejoindre les îles des Princes.

Vapurs - Eminomu

Vapurs
Mosquée
Les mosquées sont des lieux de culte où se rassemble la communauté musulmane. Lorsque vous vous rendez dans une mosquée, les hommes et les femmes doivent se couvrir les épaules et les genoux. Les femmes doivent également se couvrir les cheveux. Vous aurez parfois une entrée différente pour les touristes et les fidèles.
Règles à respecter:
- Portez une tenue approprié
- Retirer vos chaussures à l’entrée
- Pour les non pratiquants, restez dans les espaces dédiés
- Rester silencieux
- Mosquée fermé lors des prières (horaires varient) et le vendredi jusqu’à midi
Mosquée Sülenmaniye
Dominant la ville depuis les hauteurs du quartier d’Eminönü, la mosquée Süleymaniye est l’un des chefs-d’œuvre les plus impressionnants d’Istanbul. Construite entre 1550 et 1557 par le sultan Soliman le Magnifique, elle incarne l’architecture ottomane classique.
Les alentours de la mosquée sont également très sympa. On y retrouve un cimetière paisible, où fleurissent de superbes hortensias roses (mois de juin). Devant la mosquée se trouve également une des plus belle vue sur Istanbul et le bosphore.

Entrée de Sülenmaniye

Sülenmaniye

Intérieur de Sülenmaniye
Mosquée Sultan Ahmet
Également appelée Mosquée Bleue, elle est l’une des mosquées les plus visitées de la capitale. Construite entre 1609 et 1616, elle est connue pour ses mosaïques bleutées ornant les murs intérieurs.
L’entrée est gratuite, mais le lieu se remplit rapidement dès l’ouverture, notamment à cause des groupes touristiques.

Mosquée bleue

Mosquée bleue
Mosquée Ayasofya-i Kebir Camii Serefi
Également appelée Sainte-Sophie, cette mosquée représente à merveille le patrimoine byzantin et est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Construite au IVe siècle ap. J.-C., il s’agit d’une ancienne église byzantine de la ville de Constantinople.
En 1453, suite aux nombreuses guerres et à la prise de la ville par les Ottomans, elle fut transformée en mosquée. En 1934, elle devient un musée, devenant l’un des musées les plus visités du pays. Malheureusement, en 2020, à la suite d’une décision très controversée sur la scène internationale, le dirigeant Recep Tayyip Erdoğan décide de la fermeture du musée et de sa réouverture comme mosquée.
Une décision regrettable pour les millions de touristes qui se rendent chaque année à Istanbul.

Saint sophie depuis la tour de Galata

Borne IstanbulKart (shutterstock)

Saint Sophie
Mosquée Neuve
Située dans le quartier animé d’Eminönü, le long des rives de la Corne d’Or, la mosquée Yeni également appelée mosquée neuve est l’une des plus connue d’Istanbul. Construite en 1663, cette mosquée impériale impressionne par sa façade harmonieuse et ses coupoles superposées. Situé proche du pont galata, il est très facile de l’apercevoir.

Yeni Cami Mosque

Quai d'Eminnomu

Yeni Cami Mosque
Les quartiers à visiter
Sultanahmet: Le quartier aux monuments historiques.
- Le Palais de Topkiavi
Palais où résidait la cour sous l’Empire ottoman entre le XVe et le XIXe siècle. Vous pourrez admirer la superbe architecture ottomane, ainsi que de nombreuses tenues, bijoux, armes et cuisines datant de cette époque. Le palais est divisé en quatre cours, ainsi qu’en un harem. Le harem correspondait à l’ancienne résidence privée du sultan, de sa famille et de ses concubines. Prix : 2400 TL; 50 €.
- Le musée archéologique d’Istanbul
Un incontournable pour les passionnés d’histoire ancienne, avec des pièces venues de toute la Méditerranée, du Moyen-Orient et d’Anatolie.
- Saint Sophie
Le ticket d’entrée permet de visiter les galeries supérieures (non accessibles aux personnes en situation de handicap). En option, il est possible d’ajouter un billet pour le Hagia Sophia History & Experience Museum; une visite très intéressante malgré le temps d’attente. Vous pourrez notamment admirer l’intérieur de la mosquée depuis les balcons, ainsi que de superbes mosaïques du Christ.
Prix d’entrée: Saint Sophie/Saint Sophie + Museum: 1150/2300 TL; 25/50€
- La mosquée bleue
Toujours active comme lieu de culte, elle impressionne par ses faïences bleues et son architecture grandiose. Entrée Gratuite
- L’Hippodrome
Ancienne place publique byzantine, aujourd’hui transformée en esplanade avec des vestiges comme l’obélisque de Théodose ou la colonne serpentine.
- La Citerne-Basilique
Construite en 532 sous l’Empire romain, il s’agissait d’un système de stockage d’eau pour la ville. C’est aujourd’hui l’un des monuments les plus visités d’Istanbul. Le temps d’attente peut être important; la réservation en ligne est fortement recommandée. Réservation en ligne
Ce quartier est également situé près du Grand Bazar, un véritable labyrinthe couvert comptant plus de 4 000 boutiques, dont des échoppes de textiles, d’or, d’épices, de bijoux, de tapis, etc. (fermé le dimanche). À quelques minutes à pied se trouve également le marché aux épices, réputé pour ses étals colorés. Même si la majorité des stands s’adressent aux touristes, vous pourrez y dénicher quelques adresses de qualité reconnue.

Citerne Basilique

Palais de Topkiavi
Karakoy
Quartier historique d’Istanbul, Karaköy ne possède cependant pas de monument emblématique. Il s’agit de mon quartier préféré du centre d’Istanbul. Très dynamique, on y trouve de nombreux cafés, stands de street food ainsi que le musée d’art moderne (fermé le lundi, prix d’entrée : 750 TL; 16.5€). Le quartier s’anime en fin de journée : vous pourrez notamment y admirer un superbe coucher de soleil depuis les quais. On y trouve l’un des embarcadères du centre-ville. À proximité, vous trouverez également la tour de Galata, que vous pouvez visiter (Ticket – Prix: 1300 TL ; 30€ ).
Sur la même rive, vous trouverez également le quartier de Beşiktaş ainsi que l’incontournable palais de Dolmabahçe, ancienne résidence des sultans ottomans, remarquable par son architecture mêlant styles occidental et oriental. Faite attention, le palais est fermé le lundi.

Cafe - Karakoy

Ruelle - Karakoy

Mosquée Süleymaniye
Bebek : Le quartier huppé d'Istanbul
Faisant partie du district de Beşiktaş, il s’agit de l’un des endroits les plus agréables d’Istanbul. Ce quartier résidentiel chic regorge de nombreux cafés, restaurants ainsi que de boutiques haut de gamme. Il est très agréable de venir se balader le long du détroit du Bosphore. Proche du centre-ville, vous trouverez également la forteresse de Rumeli Hisarı. Pour vous rendre à Bebek, le meilleur moyen reste le vapur. Sur le chemin du retour, vous pourrez également faire une halte à Ortaköy et admirer la superbe mosquée Büyük Mecidiye Camii.

Bord du détroit - Bebek

Rue de Bebek

Mosquée d'Ortaköy
Fener : Le quartier coloré d'Istanbul
Situé sur la rive de la Corne d’Or, ce quartier est bien plus fréquenté par les Turcs que par les touristes. Il s’agit de l’ancien quartier traditionnel grec, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ses nombreuses maisons colorées lui donnent un charme unique, attirant de nombreuses personnes souhaitant s’y prendre en photo. On y trouve également des bâtiments historiques, tels que le lycée grec orthodoxe, construit entre 1881 et 1883. Tout près de ce quartier, vous pourrez également découvrir la mosquée du sultan Sélim Ier, perchée sur les hauteurs d’Istanbul. Vous pourrez vous rendre dans ce quartier en vapurs ou en tramway.

Lycée grec orthodoxe

Lycée grec orthodoxe

Batiments colorés - Fener
Excursion à la journée : îles des Princes
Très prisées par les habitants d’Istanbul, les îles des Princes sont l’endroit idéal pour s’évader du brouhaha de la ville et profiter d’un moment au calme dans la nature. Ce petit archipel est composé de quatre îles principales accessibles au public : Büyükada, Heybeliada, Burgazada et Kınalıada. On y accède facilement en bateau depuis les embarcadères de Beşiktaş, Eminönü ou Kabataş.
Büyükada, la plus grande des îles, séduit par son atmosphère paisible et ses panoramas. Au sommet de l’île, le monastère grec-orthodoxe Aya Yorgi offre une vue imprenable sur les environs. Heybeliada, la deuxième plus grande île, est également appréciée pour ses paysages verdoyants et son ambiance tranquille. Les deux îles sont connues pour leurs superbes maisons en bois, datant du XIXe siècle, que vous pourrez admirer en vous promenant dans les rues. Il est possible de louer des vélos.






Bilan sur Istanbul: une ville surprenante
En me rendant à Istanbul, je ne connaissais presque rien de la ville, si ce n’est quelques éléments liés à la politique du pays. À mon arrivée, en arrivant à Taksim et en visitant le quartier de Sultanahmet, la foule omniprésente m’a laissé une mauvaise première impression. Cependant, les jours suivants, tout a changé. J’ai commencé à explorer des quartiers bien plus calmes et authentiques, comme Fener ou Karaköy, et c’est là que j’ai commencé à découvrir le véritable charme d’Istanbul. Ce contraste entre agitation touristique et tranquillité locale est l’une des plus grandes richesses de la ville. Ça permet également de se rappeler la chance qu’on a de vivre dans un pays tel que la France, car certains quartier sont très pauvres, avec des conditions de vie qui paraisse précaire.
Ce qui m’a un peu dérangé
Istanbul, une ville agréable à vivre… mais plus chère que prévu, surtout pour les sites touristiques. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est la différence de tarifs entre les touristes et les locaux. À titre d’exemple, en 2025, l’entrée du palais de Topkapi coûte 2 400 TL pour un touriste contre seulement 400 TL pour un résident turc… soit six fois plus cher.
Je n’avais jamais vu un tel écart dans aucun autre pays que j’ai visité. De plus, les prix ne cessent d’augmenter d’année en année (le même billet coûtait 1 700 TL il y a quelques années contre 2400TL en 2025). Cela semble être une stratégie pour compenser les difficultés économiques engendrées par la politique autoritaire d’Erdogan, en maximisant les revenus issus du tourisme.Choix regrettable…
Ce que j’ai préféré : la diversité culturelle
Ce que j’ai adoré à Istanbul, c’est la diversité culturelle. On croise des personnes d’origine d’Asie, de Russie, d’Europe… On s’y sent facilement accepté, comparé à certains pays d’Asie du Sud-Est. Si les personnes âgées peuvent parfois sembler un peu froides, les jeunes sont très sympa et ouverts. Il m’est souvent arrivé que des locaux me parlent en turc, pensant que je comprenais… même si je ne comprenais rien à ce qu’ils disaient. Un point qui m’a un peu surpris : le faible niveau d’anglais, même dans les zones touristiques. Je ne m’y attendais pas. Mais une fois qu’on s’est adapté au rythme de la ville, visiter Istanbul devient vraiment agréable et enrichissant.